RP with Squall

Hamlet était dans ce lycée depuis a peine 2H, qu'il commençait déjà a s'ennuyer... Et surtout a se remémorer de douloureux souvenirs. Il s'était donc réfugié sur le toit du lycée, chose qu'il ne pouvait faire en Amérique, ou très rarement, le collège ne donnant pas un accès au toit, ou le toit étant squatté par Will et sa bande en 4ème... A la 4ème ! Une période de sa vie qu'il n'oublierait jamais !
Il observait la ville de Tokyo, tous ces immeubles, toutes ces rues. C'était déprimant pour lui. Il sortit son briquet de sa poche et un morceau de shit, et commença a se rouler un joint. C'était la un des seuls plaisir qu'il pouvait s'accorder...
La fumée s'introduisait dans ses poumons, et ce fut pour lui comme un second oxygène.

Alors qu'il se laissait envahir doucement par cette drogue douce, il entendit le bruit de la porte du toit, claquer violemment. Mais quel stupide être humain avait encore l'idée de le déranger dans son moment le plus paisible ???

Et merde cet abruti de surveillant refuse de me laisser sortir « Privé de récré pour mauvais comportement, tu restes dans l’établissement », ça me fait chier moi qui voulais m’évader de suite après le cours de maths, mais cette lavette de prof est aller pleurer…
Bon y’a un toit non ? Autant prendre l’air là-haut…
Après quatre étages de grimpé, une porte se présenta à moi, j’ouvris et une bouffée d’air frais s’empara de moi. Je poussa un léger soupire de satisfaction, m’enfermé 1 heure et c’est déjà beaucoup trop long, j’ai l’impression de devenir fou avec cette vieille odeur de renfermé !
Je fis quelques pas et les rayons du soleil me cuisait déjà, c’est ce que j’apprécie avec mes vêtement noire, il retienne la chaleur… Il faisait magnifique un temps idéal pour que je prenne ma moto et que je roule sans limite… ou du moins jusqu'à qu’il n’y ai plus d’essence !
Le toit était désert… ou presque ! J’aperçu un élève au cheveux blond platine voir blanc qui fumait des choses en douce, il me jeta un rapide cou d’œil et continua sa vie tout comme moi je continue la mienne… aussi chiante soit-elle !
Ce job de rebelle, je le prend à cœur parce que… Si personne ne fait chier les autres… qui le feras ? Vu que ma vie est un désastre, autant pourrir au mieux celle des autres, être chieur a plein temps et surtout crée l’anarchie dans les lieux ou l’autorité règne…
J’avança jusqu’au bord du toit, je ne voulais pas déranger l’autre élève, vu sa tête blanche, il doit déjà en vivre des vertes et des pas mûrs… Ou peut-être est-il blanc à cause de sa consommation excessive… Bref sa me regarde pas…

Je m’allongea sur le toit et j’enleva mon blouson en cuir noire, il me donnais vraiment trop chaud ! Je le posa derrière ma tête comme pour me faire un oreiller de fortune.
Mon t-shirt blanc sans manche était vraiment plus approprié au climat, ma tête orienté vers le ciel bleu, je voyais les nuages qui passaient lentement…
J’entendis la sonnerie de cour retentir, apparemment la pause est « déjà » finie… Je les emmerdes, je n’irais pas en cour, je suis très bien, là au soleil… On ma toujours dit que j’étais musclé mais on ma toujours reproché d’être un peu pâle… c’est le moment de me rattraper ! Cette aprèm c’est bronzette et au chiotte l’éducation….

Le parfum de ma pseudo cigarette mélangé a un produit illicite m'envahit...Je me sentais vraiment apaisé, et la sonnerie qui retentit me paraissait si loin ! L'élève c'était installé sans gêne un peu plus loin. Pour ne pas me déranger surement...Quelle bêtise ! Rien que le fait d'apercevoir sa silhouette était oppressant...dérangeant.
Je décidai donc pour une fois d'essayer de faire abstraction de sa présence, et m'allongeai au sol, fermant les yeux.

Quelques minutes passèrent, et sa présence me dérangeait vraiment. J'hésitai quelques instant, je ne voulais pas me mettre quelqu'un a dos, déja qu'il y avait Will...

Mais mon hésitation fut de courte durée, car savoir qu'il était dans les environs m'empêchait presque de respirer correctement, et mes doigts tremblaient a cause de cette oppression trop intense. Je me levai lentement et marchai en sa direction tranquillement

- Excuse moi, tu pourrais pas partir s'teu plait ? ta présence me dérange, dis-je avec un ton neutre, les yeux scrutant sa silhouette et son look qui en disait long sur sa personnalité

Moi allonger, je vis une ombre apparaitre, c'étais l'autre élève de toute à l'heure, il me demandais de bouger. Je lui répondit cash et fermement.

_ Non... Et si ma présence te dérange, on est sur un toit alors tu sais ce qu'il te reste à faire. Donc sois tu retournes à ta place te shooté paisiblement ou sois c'est moi qui te pousse hors du toit... tu me fait de l'ombre, vire !

Attend qu'est-ce qu'il vient me faire chier le mec. J'ai rien demandé j'étais tranquille entrain de regarder les nuages, à passer le temps à rien faire et lui vient me cassez les cou*lle...
Malgrès cela je tentais de rester calme, vu que je veux partir de ce bahut, autant le faire sans trop de bruit, j'ai pu envie d'être collé ou retenue par l'autre con de surveillant !

J'hallucinais la ! moi qui lui demandais poliment de partir, et lui qui m'agressait...

- Vraiment la race humaine est si méprisante... dis-je d'un ton las

Pour le coup, il m'avait a nouveau déprimé. Voir la méchanceté des gens qui ne comprenaient pas les sentiments d'autrui était quelque chose qui me plongeait dans la dépression...Et cette oppression qui stagnait dans ma poitrine.

Je me dis que j'avais raison, son look en disait long sur sa personnalité.

- Tu veux me pousser hors du toit ? Et bien si sa t'enchantes vas-y... en tous les cas je tiens tout de même a ce que tu partes parce que tu m'oppresses.

Je m'accroupis près de lui, lui faisant de l'ombre sur le visage

- Tu es tellement blanc que les UV vont abîmer ta peau si tu mets pas de crème

Je sais, totalement hors sujet... Mais j'étais comme cela après tout, si confus en moi que sa se ressentait même dans mes discussions sans queue ni tête

Je ris, ce type me faisait rigolé !! Je me redressa à coté de lui pour éviter une crampe au ventre tellement je riais et d’un coup je reprit mon sérieux.

_ Mais qu’est-ce que ça peut te foutre les U.V sur ma peau… Et tu t’es vu ? T’es encore plus blanc que moi !

J’ajouta

_ Je ne te ferais pas le plaisir de te jeter du haut du toit, je veux pas que tu claques tranquillement tandit que moi je vais moisir en taule pour un mec que je connais même pas…

J’entendis sa réflexion sur les humains.

_ Les humains sont méprisant oui… mais au cas ou je te rappel que tu en es un.

Désormais assis à coté de lui, je regardais l’horizon et la ville. Dans sa voix, je sentais quand même pas mal de tristesse et de regret… Je vais essayer d’être plus… « doux » dans ce que je dis car je suis pas quelqu’un de vraiment méchant au fond… enfin je crois… mais une chose est sur je ne bougerais pas !

_ Tu es un humain… mais tu es libre d’être comme tu veux…

Libre... Liberté...Tout cela n'était que du vent ! Je sortis mon paquet de clope de ma poche et en pris une...Une clope entièrement faite de tabac, ca ne pouvait pas faire de mal de temps en temps... J'ouvris mon zippo pour l'allumer. Je posai le tout par terre, a mes pieds

- Sers toi si tu veux...après tout la seule qualité que j'ai c'est de ne pas être radin...

Je tirais une bouffée. C'était presque amer. Amer comme la vie

- La liberté n'est qu'une illusion. La seule liberté que l'on a c'est de choisir entre souffrir d'une certaine façon, ou souffrir d'une autre façon...

Je fermai les yeux, et m'allongeai sur le sol, essayant d'apprécier les rayons du soleil. Mais en vain, les rayons de la lune étaient bien moins agressifs et plus beau

- Au faite, même si je suis plus blanc que toi, les U.V ne me font rien, par ce que moi c'est une dépigmentation de la peau, jamais je pourrais cramer, contrairement a toi...

J'ouvris les yeux, me rendant compte que mon oppression avait bien diminuer

Oh mon dieux... je crois que je suis tombé sur un dépressif... Les gens là j'ai envie de les secouer et de les réveiller.

_ On s'en fou de si je crame ou non... Et non merci pour la cigarette, tu serais capable de me le reprocher plus tard...

Je ris un instant et me mit debout.

_ Biensur que non, la liberté c'est ce que je fait tout les jours et c'est ce que tu fait toi aussi... Libre ou non d'aller en cour, libre ou non d'aller faire chier les gens... Tes parents te donne la vie, à toit de faire ce que tu veux avec....

Bizarre, cette phrase ne me ressemble pas... J'ai jamais vu quelqu'un broyez autant du noir. Je m'étira et ajouta.

_ Je sais que je t'empoisonne la vie, que ce que je dit c'est débile pour toi... Sache quand même que je m'appelle Squall et que si je fait trop de connerie dans ce bahut... bha c'est l'école militaire qui m'attend et là-bas... je ne rigolerais pas !

Je le regardais avec considération un moment. Ce mec était d'un positif a me faire tourner la tête de migraine. D'ailleurs pourquoi me parlait-il de sa vie ? pas que je n'en avais rien a faire...Mais en faite si, je n'en avais rien a faire... Mais enfin bon, c'était bien de parler a quelqu'un de temps en temps

- Oui ce que tu es est complètement débile a mes yeux, mais bon c'est pas grave... Murmurai-je

Je regardai de nouveau ce ciel d'un bleu bien trop clair pour moi... Et une phrase me vint en tête, complètement débile et hors sujet, mais que m'importait

- J'aime les sushis...pas toi ?

Je tirai une autre taf de ma cigarette et enchainai avec ceci

- Je me demande pourquoi le sang révulse tant de monde...

Vraiment bizarre (ou con) ce mec… je lui demande son prénom et il me parle de sushi et de sang… Bref. Je lui répondis tout de même.

_ J’aime les sushis mais je préfère les beignets de crevette… et personnellement le sang ne me révulse pas… Je m’enfous.

Je me releva et remit ma veste sur le dos.

_ Allez je vais te faire plaiz, je m’en vais… Passer mon temps à refaire le monde sur un toit ça me vas 2 minutes… Je suis une personne qui se lasse vite ! Je préfère agir qu’a la parlotte.
Bye à la prochaine…

Je me tourna et me dirigeais vers la porte de sortie, il y a vraiment des élèves surprenant ici…

J'esquiessai un sourire...cela faisait si longtemps que ca ne m'etait pas arrivé ! Je me levai, en voyant qu'il commençait a partir, et lançai d'une voix de défi

- Vraiment ? tu préfères agir que parler ?

Je m'approchai du bord de la rambarde de sécurité. Le vent s'engouffrait dans mes cheveux, et je fermai les yeux respirant fortement.
Je commençai a passer par dessus la barrière, et je criai d'une voix amusée

- Et bien, tu as 5 secondes pour me rattraper !

J'étais assis tant bien que mal sur cette barrière, les pieds dans le vide...Je fermai de nouveau mes paupières, et me penchai dangereusement en avant...